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Le terme même de rêver est employé fréquemment de manière péjorative. « C’est un rêveur… », « Arrête de rêver ! », comme si le rêve nous éloignait de la réalité du monde et que ses fervents gardiens se sentaient la responsabilité de nous y raccrocher. On compare alors les rêveurs à des êtres de peu de bon sens, souvent la tête dans les nuages et jamais les pieds sur terre. C’est vite oublier que tous les grands hommes et femmes étaient aussi de grands rêveurs. Marie Curie quitte la Pologne pour Paris sans rien d’autre que son rêve d’entrer à l’université, elle deviendra la première femme à enseigner à la Sorbonne ; Rosa Parks qui rêvait d’un même monde pour les Noirs et les Blancs, a posé la première pierre à l’édifice de l’égalité ; Malala Yousafzai, cette jeune femme pakistanaise rêvant d’une école universelle pour les filles devient prix Nobel de la Paix ; et le rêve de Martin Luther King qui résonne à nos oreilles depuis 50ans. Il n’y a pas de changement sans rêve, il n’y a pas d’évolution sans rêve, un monde sans rêve est un monde condamné à vivre et revivre les mêmes bonheurs et les mêmes échecs.

 

Osons rêver, permettons-nous d’y croire et n’écoutons pas les gardiens de la réalité. « Rêvons ! » interroge nos rêves passés et futurs et fait se rencontrer des rêves d’enfants, des rêves d’égalité, des rêves de footballeurs, des rêves de migrants, des rêves d’argent, des rêves de paillettes, des rêves de bonheur…


Parce que derrière chaque rêve il y a un rêveur.

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Rêver

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